Les PODCASTS

Concert Last Elixir Wind Orchestra

Chose promise, chose due... Cette semaine, Kalia vous emmène assister à l'intégralité d'un concert gratuit tel qu'on en trouve uniquement au Japon !

Au programme, de grandioses arrangements des plus grandes musiques du jeu vidéo japonais...

Programme détaillé:

Ière partie:
1. Roto's Theme - Dragon Quest III
2. Super Mario Bros Medley
3. Chrono Trigger Medley

IIème partie:
1. The Place I'll Return to Someday, Vamos Alla Flamenco - Final Fantasy IX
2. Theme of Love, Chocobo - Final Fantasy IV
3. Xenogears Medley
4. Final Fantasy II Medley
5. Final Fantasy Main Theme, J-E-N-O-V-A - Final Fantasy VII

IIIème partie:
Final Fantasy VI Medley

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.


Á ÉCOUTER ÉGALEMENT

6 commentaires

  • WandaNoOrchestra dit :

    Très très sympathique ce podcast. Étant un gros consommateur d’OST depuis deux 10ènes d’années, j’apprécie au plus haut point. Ceci étant dit, l’existante même de ce concert « de quartier » va quelque part a l’encontre des propos que tu tenais sur un précédent podcast, a savoir que le jeu vidéo est une sous-culture au japon, et que le travail de composition n’est pas reconnu à sa juste valeur sur le territoire nippon.

    J’ai un amis qui vit à Tokyo depuis maintenant 4 ans, son discourt est bien différent du tient (presque radicalement opposé dirons nous) donc ton point de vu est probablement forgé sur le fait que tu vives, si j’ai bien compris, à Kyoto et pas dans la capital culturelle du pays, même si Kyoto semble y avoir une place de choix. (plus « traditionnelle » dans l’esprit d’après mes connaissances mais je peux me tromper).

    Ceci étant dit, merci encore Kalia, tu « commences » à mieux tempérer ton flow vocal, cela n’en est que plus agréable.

    Cordialement.
    Wanda.

    • Kalia dit :

      En voilà un beau commentaire :-) Répondons donc à sa juste valeur.

      Je ne pense pas que l’existence d’un petit concert, malgré tout plutôt confidentiel (400 personnes grand maximum dans l’assistance, à vue de nez), bénévole et surtout joué, je le rappelle, par des étudiants, aille à l’encontre de ce que j’ai dit sur la déconsidération des musiques d’Anime/Jeux vidéos au Japon. Comme en France, ces genres sont assimilés dans une culture populaire, parfois effectivement qualifié de « sous-culture ». La différence réside dans le fait que là ou il s’agit d’une « sous-culture » marginale en France, il s’agit au Japon d’une « sous-culture » grand public. D’ou joie de découvrir que oui, n’importe qui sait ce qu’est un RPG, connaît Square Enix et cite aisèment Dragon Quest ou Final Fantasy – ce sont de grosses productions nationales. Et déception d’entendre systèmatiquement, immédiatement après « Ah oui je connais, mais j’ai jamais joué »/ »…Il y a un personnage qui s’appelle Cloud, c’est ça? Ouais, il est hyper-célèbre ici… »/ »J’ai joué un peu quand j’étais enfant mais j’ai arrêté en arrivant au lycée. » Une comparaison occidentale me vient à l’esprit: « Star Wars? Ouais, bien sûr que je connais, qui ne connaît pas? »/ »Ouais, c’est Dark Vador et il respire fort et il dit « je suis ton père »"/ »Oui, bien sûr que je les ai vu les Star Wars, il y a quelques années! » Oui, tout le monde « connaît » Star Wars, ça fait partie de notre culture populaire. Pour trouver un fan de la saga qui l’a vu plusieurs fois, aime analyser sa symbolique politique et artistique, et connaît l’Univers Étendu, faut se lever plus tôt déjà. Eh bien j’ai beau évoluer dans un milieu jeune et étudiant, je n’ai toujours pas rencontré de gamer japonais, et c’est pas faute d’avoir essayé. Poursuivons la métaphore Star Wars: si tu es fan de l’univers, tu te renseigneras, tu connaîtras les boutiques aux vendeurs passionnés qui vendent les goodies rares, tu seras au courant des évènements et autres diffusions nocturnes qui regroupent quelques centaines de personnes à tout casser dans les grandes villes. Il en est exactement de même ici si tu es joueur – ne t’imagine pas que ce concert avait des affiches collé partout dans les rues! J’ai découvert l’association 2083 en me renseignant sur le prochain grand concert Square Enix, Distant Worlds – recherche pour le moins spécifique! Oh, et ça me fait penser: si tu vas à une nocturne « Space Opera », tu peux être certain que tu verras principalement du Star Wars et du Star Trek. Eh bien, si tu vas à un concert de musique de jeux vidéos japonais, tu peux être sûr d’entendre principalement du Final Fantasy. Alors c’est vrai, le jeu vidéo est nettement plus pratiqué au Japon en France, au point de faire partie de la culture populaire: il en découle naturellement qu’on a un plus grand nombre de passionnés, donc un plus grand nombre d’évênements organisés par ces passionnés. Je chercherai un évènement Star Wars au Japon tiens, je vais m’amuser.

      Je voudrais souligner que j’ai étée déçue, moi aussi, à mon arrivée de constater cette déconsidération très proche finalement de celle qui a lieu en France – moi aussi, j’imaginais arriver dans un pays ou on considérerait enfin ma passion comme respectable et – fol espoir – artistique. Quelques dents ont grincé lorsque, dans le Pachinko-musique réalisé avec Jarel, j’expliquais qu’on ne trouvait pas de rayons corrects dédiés spécifiquement à la musique de jeux ici non plus. Et pourtant, c’est pas faute d’avoir cherché, vous pouvez me croire – même à Den Den Town, il faut fouiller dans le petit coin Anime.

      Ce qui m’amène à la distinction Tokyo/reste du Japon. Jarel m’ôte les mots de la bouche en rappelant que, tout comme Paris n’est pas « la France », Tôkyô n’est pas « le Japon ». Je suis en veine de métaphore ce soir décidèment, donc reprenons: à Paris, il y a plein de super magasins retrogaming aux vendeurs et aux clients passionnés, parce que la ville est assez peuplé pour assurer une clientèle suffisante malgré un public concerné très spécifique. Ces magasins sont quasi-inexistants dans les autres villes – là encore, c’est pas faute d’avoir cherché pendant mes années de vie provinciale. Et là encore, je connais ces magasins parisien parce que le rétrogaming est ma passion: les petites boutiques avec des Atari et des Famicom d’import suspendues en vitrine, ça n’attire pas grand monde à part les gens qui savent ce qu’ils sont venus chercher. Je ne connais pas ton ami, mais vu qu’il a l’air d’être renseigné sur le sujet des boutiques, j’imagine que le jeu vidéo l’intéresse plus que la moyenne.
      Je t’avoue aussi avoir souri en lisant « que tu vives à Kyôto et pas dans la capitale culturelle du pays ». Il ne fait absolument aucun doute justement, et surtout dans l’esprit des japonais, que Kyôto EST la capitale culturelle du pays. Sauf que là, on entend « culture » dans son sens usuel: historique, artistique, traditionnel…(il faut savoir que Kyôto fut la capitale du Japon pendant bien plus longtemps que Tôkyô et que son nom signifie littéralement « Capitale »). On ne parle pas là de culture populaire moderne, en effet, dont la capitale seraient certains quartiers très spécifiques de Tôkyô – Shibuya, Shinjuku, Akihabara – dans lesquels oui, sans doute, il est possible de trouver des magasins ultra-spécifiques et peut-être même un rayon d’OST correct (hallelujah)! Vous le découvrirez d’ailleurs avec moi dans les semaines qui suivent, puisque ma première excursion dans ce saint lieu est programmée pas plus tard que la semaine prochaine…(mais chut, c’est une surprise ;-) )

      …Et d’écrire tout ça me fait dire qu’un Pachinko spécial sur « la reconnaissance du jeu vidéo » s’impose, avec interviews de japonais divers et variés et tout et tout :-)

  • WandaNoOrchestra dit :

    Désolé pour les fautes… je viens de me réveiller. >_<

  • Jarel dit :

    Justement. Je trouve ces différentes perceptions intéressantes et finalement on peut facilement les rapprocher avec ce qui existe en France. Paris n’est pas la France et on peut clairement différencier les deux lorsque l’on est français mais pas forcément quand on est étranger à notre pays. Cela est identique pour le Japon et Kalia nous montre (et nous montrera peut etre) qu’en dehors de Tokyo la musique de jeu vidéo n’est pas réellement mise en avant, juste portée par des personnes vivant plus leur passion en groupe qu’en france. J’espère que l’on pourra faire une nouvelle émission sur ses impressions à Tokyo histoire d’avoir les deux visages du Japon.

  • Loupign91 dit :

    Merci pour le podcast,la qualité est bonne.
    En l’écoutant en voiture,j’avais l’impression d’être assis en regardant le concert :)

  • Manarak dit :

    Pareil pour moi, la qualité est très bonne !
    Un grand merci pour ce podcast moi qui ne connait pas vraiment les premier FF sa permet déjà de connaître les musics ^^