TEST – Catherine
Micro-test du 24 mai 2011
Sortira, sortira pas ? Catherine se fait désirer et se réserve pour l'instant au public japonais...Notre gameuse expatriée Kalia a toutefois pu rencontrer la belle et vous livre quelques impressions en avant-première ! Paré à plonger dans cet univers à mi-chemin entre rêve sensuel et cauchemar torturé ?
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il y a donc deux catherine… Catherine et Katerine…
en ce qui concerne le mixage micro/jeu : pas de souci! le rendu du jeu est suffisament faible
de plus, le rendu micro est meilleur que les micro trottoir du début. c’est du tout bon!
en ce qui concerne le probable auto-censure du jeu (plus subjective au début qu’autre chose), il faut terminer le jeu pour l’affirmer
qui sait? une récompense attend les heureux joueurs qui auront dompté la bête…
Merci Kalia pour ce test très rythmé et très agréable à écouter. On en apprend un peu plus sur les mécanismes du jeu et sur le scénario.
Toutefois, en toute amitié et pour exprimer mon point de vue, je me permet de revenir sur deux petites choses qui m’ont interpellés dans ton podcast. Pas de podcast de Kalia sans débat !
Je me permet donc de poser là mon point de vue légèrement différent (que tu balayera sans doute d’une main en évoquant le formatage puritains de la société catholique et conservatrice dans laquelle nous vivons).
On peut évidement avoir son propre avis sur les concepts de couples et de fidélité, mais je ne suis pas d’accord avec toi. Selon moi un jeu vidéo n’est plus adulte et plus mature parce qu’il traite du sujet de la tromperie (voir de l’adultère). Au contraire.Pour moi le concept d’infidélité n’est pas du tout associé à une quelconque maturité d’esprit ou un principe de vie ou une notion d’intelligence plus « adulte »… En passant je n’ai jamais autant trompé et été trompé que quand j’étais ado (14 ans / 18 ans)…
De la même manière, je ne pense pas que ne pas croire au mariage ou ne pas concevoir la notion de couple comme une réalité, révélé une quelconque maturité d’esprit, ou une quelconque forme d’éveil intellectuel et social.
Dernière chose, je remarque que le passage putassier que tu décris dans ce test et qui met en scène une Catherine court vêtue, débordante de cette « féminitude » sexiste que tu combats généralement, ne t’as pas choqué cette fois ci ! Pourquoi ?
Ouhla, attention ! Je n’ai certainement pas dit qu’être infidèle, libertin ou refuser les conventions amoureuse était une preuve de maturité ! Je n’ai pas la science infuse et la prétention pour décréter un style de vie supérieur/plus mature qu’un autre. Quand je parle de maturité, je parle du jeu.
Ce que je dis, c’est qu’un jeu qui se donne la peine de poser des questions de la vie réelle, adulte, en ouvrant le débat par ses personnages et en prenant la peine de faire réfléchir le joueur me paraissait infiniment plus mature que la grande majorité des jeux japonais restant coincés dans une sorte d’adolescence perpétuelle (les JRPG pour ne pas les citer)…Comme je le note dans le podcast, Catherine est le premier jeu japonais ou j’ai pu incarner un personnage de plus de 25 ans, normal, avec des problèmes de monsieur-tout-le-monde. Traiter de vrais problèmes d’une façon qui n’est pas noire contre blanche, avec une vraie réflexion et sans faux-semblants pour aborder un sujet osé, ça fait partie de ma définition du jeu mature.
Mes conceptions de la fidélité, du couple et du mariage n’engagent que moi; j’étais heureuse que le jeu se donne la peine de les interroger et d’en faire des statistiques, moins heureuse que cela s’accompagne d’un jugement – en l’occurence, la « barre morale ». Imposer, jamais de la vie! Mais débattre, toujours avec plaisir !
En ce qui concerne la putasserie, je suis heureuse que tu poses la question parce que ça va me permettre d’éclairer un point important: je n’ai rien contre le sexy dans les jeux vidéos, au contraire ! Je suis toujours ravie de voir des hommes comme des femmes beaux, sexys, sensuels tout ce que tu veux : l’imagination nous permet tout les fantasmes, pourquoi se priver? J’ai en revanche un problème contre l’objectification gratuite et systématique des personnages – principalement des femmes puisque le public des joueurs est essentiellement masculin – que l’on observe TRÈS souvent dans le jeu vidéo. Quand un personnage sensé être une guerrière redoutable au corps à corps porte trois bouts de tissus et des talons aiguilles, ça me gonfle redoutablement. Mais Catherine est un jeu qui traite d’érotisme et de luxure: c’est donc tout à fait à propos, et le personnage de Catherine réussit l’exploit d’être TRES courtement vêtue sans tomber dans ce type de ridicule. La mise en scène de très bon goût la rend femme sensuelle plutôt que femme-bout de viande. Notion clé: le respect ! Donc oui, trois fois oui au sexy de circonstance, un grand NON à la ridiculisation et l’objectification des personnages !
ma chère Kalia, je suis tout à fait ce que tu as dit (en grande partie)
de même pour le terme de ‘putassier’ qui n’a rien de sexiste.
je réagis seulement sur ton coup de gueule sur les allusiosn grivoises et autres tout à fait hors de propos.. par exemple, les ‘nibards’ (désole pour le terme) des héroines de DOA ou encore le character design de Ivy Valentine dans les Soul Calibur (dans le V ou VI, c’est sûr, elle est « à poil! ») ou bien Nina dans les Tekken (talon aiguille, robe moulante)
oui, ce que tu dis encore là est vrai mais… mais le jeu vidéo , du moins le genre précité (fight, aventure etc.) sont quasiment tous développée et orienté pour un seul public: les hommes!
ceci explique cela
et oui, je connais des gameuses qui jouent à des survival bien gore etc. mais je ne cherche pas à relancer un débat mais relever un fait. tout comme les femmes paient (ou payaient ) moins cher l’assurance auto car ont moins de risque d’avoir des accidents, il est aussi vrai que le public gamer ciblé pour les jeux ‘adultes’ sont les hommes. et tant pis pour la minorité de gameuse. 88% *de gameurs, ça rapporte plus que 2%*de gameuses.. (*nombres données arbitrairement)
« sont quasiment tous développée et orienté pour un seul public: les hommes! »
-> Oui, je l’ai dit quasiment dans les même termes au-dessus:
« principalement des femmes puisque le public des joueurs est essentiellement masculin »
Et? Ça excuse l’irrespect, la déshumanisation, le traitement des personnages féminins comme des bouts de viandes juste bons à attirer les regards masculins?
Encore une fois, les personnes sexys oui trois fois oui, mais ce n’est pas ce qu’on nous présente dans la plupart des jeux: on nous présente des poupées juste bonnes à être dénudées et exposée aux caméras. Joyeuse représentation de la femme dont le corps appartient au regard des hommes, la même logique qui fait qu’au 21ème siècle il est encore acceptable de héler une femme dans la rue pour commenter ses seins ou son cul. Mais je m’égare.
L’érotisme, le sexy, ça se joue dans l’attitude, la subtilité – s’extasier devant un bout de chair dénudé et un presque-téton, c’est une sexualité incroyablement adolescente, la même que celle des boutonneux machos qui surenchérissent de « virilité » en soulevant les jupes des filles à la récré. Ce qui me fait penser qu’il faut vraiment que je le fasse, ce podcast sur l’adolescence éternelle des jeux en matière de sexe.
Et qu’on ne vienne surtout pas me dire que je pense ainsi parce que je suis une fille – je connais nombre de mecs qui sont tout aussi horripilés et horrifiés par ces poupées gonflables qu’on veut nous faire passer pour des personnages féminins. Et comme je l’ai dit plus haut, l’objectification me gave profondément qu’elle touche les hommes ou les femmes – c’est juste que dans le domaine du jeu vidéo, elle touche beaucoup plus les femmes.
ce que tu dis est encore vrai, KALIA!
je te cite (entre autres)
« on nous présente des poupées juste bonnes à être dénudées et exposée aux caméras. Joyeuse représentation de la femme dont le corps appartient au regard des hommes.. »
mais le public visé a presque tous cette mentalité, ma chère Kalia
non, je ne suis pas macho, oui je reconnais l’égalité des sexes dans le sens des droits mais uniquement dans ce domaine. car les hommes viennent de Mars, les femmes de Venus (il y a des exceptions, mais c’est rare!)
de même qu’il est difficile pour un adulte pour juger d’un jeu destiné aux enfants, de même il est difficile pour un homme de juger ce qui plaira à une femme (dans la majorité) et vice/versa
bref, il faut se mettre dans la peau de l’homme gamer visé et non de la femme à qui ce jeu n’est pas destiné (bien qu’elle peut y trouver son compte).
ce jeu est reservé à un public macho et aux moeurs légères qui ne pourront être rebuté que par la difficulté elevé du titre.
oui, on attend ton podcast avec impatience
Mon avis speed : bon podcast dans l’ensemble, merci Kalia
Je pense que ce jeu ce destine principalement au publique annoncé dès le départ : homme 25-35 ans.
Étant moi-même en plein milieu (29) je me sens particulièrement concerné par les émotions du héros du jeu dû au choix que lui impose la vie sociale et sentimentale. Les personnages féminins étant, je pense, mis au second plan derrière toutes les émotions que le héros traverse.
La difficulté du jeu est à la hauteur des enjeux auquel le héros est confronté. Enjeux exacerbé dans la société nippon.
j’aime ton analyse, tomate
« La difficulté du jeu est à la hauteur des enjeux auquel le héros est confronté. »
ça va êtres très court
: Domo arigato gozaimasu !!!! ^^