non, je ne suis pas macho, oui je reconnais l’égalité des sexes dans le sens des droits mais uniquement dans ce domaine. car les hommes viennent de Mars, les femmes de Venus (il y a des exceptions, mais c’est rare!)
de même qu’il est difficile pour un adulte pour juger d’un jeu destiné aux enfants, de même il est difficile pour un homme de juger ce qui plaira à une femme (dans la majorité) et vice/versa
bref, il faut se mettre dans la peau de l’homme gamer visé et non de la femme à qui ce jeu n’est pas destiné (bien qu’elle peut y trouver son compte).
ce jeu est reservé à un public macho et aux moeurs légères qui ne pourront être rebuté que par la difficulté elevé du titre.
oui, on attend ton podcast avec impatience
]]>Je pense que ce jeu ce destine principalement au publique annoncé dès le départ : homme 25-35 ans.
Étant moi-même en plein milieu (29) je me sens particulièrement concerné par les émotions du héros du jeu dû au choix que lui impose la vie sociale et sentimentale. Les personnages féminins étant, je pense, mis au second plan derrière toutes les émotions que le héros traverse.
La difficulté du jeu est à la hauteur des enjeux auquel le héros est confronté. Enjeux exacerbé dans la société nippon.
Et? Ça excuse l’irrespect, la déshumanisation, le traitement des personnages féminins comme des bouts de viandes juste bons à attirer les regards masculins?
Encore une fois, les personnes sexys oui trois fois oui, mais ce n’est pas ce qu’on nous présente dans la plupart des jeux: on nous présente des poupées juste bonnes à être dénudées et exposée aux caméras. Joyeuse représentation de la femme dont le corps appartient au regard des hommes, la même logique qui fait qu’au 21ème siècle il est encore acceptable de héler une femme dans la rue pour commenter ses seins ou son cul. Mais je m’égare.
L’érotisme, le sexy, ça se joue dans l’attitude, la subtilité – s’extasier devant un bout de chair dénudé et un presque-téton, c’est une sexualité incroyablement adolescente, la même que celle des boutonneux machos qui surenchérissent de « virilité » en soulevant les jupes des filles à la récré. Ce qui me fait penser qu’il faut vraiment que je le fasse, ce podcast sur l’adolescence éternelle des jeux en matière de sexe.
Et qu’on ne vienne surtout pas me dire que je pense ainsi parce que je suis une fille – je connais nombre de mecs qui sont tout aussi horripilés et horrifiés par ces poupées gonflables qu’on veut nous faire passer pour des personnages féminins. Et comme je l’ai dit plus haut, l’objectification me gave profondément qu’elle touche les hommes ou les femmes – c’est juste que dans le domaine du jeu vidéo, elle touche beaucoup plus les femmes.
En ce qui concerne la putasserie, je suis heureuse que tu poses la question parce que ça va me permettre d’éclairer un point important: je n’ai rien contre le sexy dans les jeux vidéos, au contraire ! Je suis toujours ravie de voir des hommes comme des femmes beaux, sexys, sensuels tout ce que tu veux : l’imagination nous permet tout les fantasmes, pourquoi se priver? J’ai en revanche un problème contre l’objectification gratuite et systématique des personnages – principalement des femmes puisque le public des joueurs est essentiellement masculin – que l’on observe TRÈS souvent dans le jeu vidéo. Quand un personnage sensé être une guerrière redoutable au corps à corps porte trois bouts de tissus et des talons aiguilles, ça me gonfle redoutablement. Mais Catherine est un jeu qui traite d’érotisme et de luxure: c’est donc tout à fait à propos, et le personnage de Catherine réussit l’exploit d’être TRES courtement vêtue sans tomber dans ce type de ridicule. La mise en scène de très bon goût la rend femme sensuelle plutôt que femme-bout de viande. Notion clé: le respect ! Donc oui, trois fois oui au sexy de circonstance, un grand NON à la ridiculisation et l’objectification des personnages !
]]>De la même manière, je ne pense pas que ne pas croire au mariage ou ne pas concevoir la notion de couple comme une réalité, révélé une quelconque maturité d’esprit, ou une quelconque forme d’éveil intellectuel et social.
Dernière chose, je remarque que le passage putassier que tu décris dans ce test et qui met en scène une Catherine court vêtue, débordante de cette « féminitude » sexiste que tu combats généralement, ne t’as pas choqué cette fois ci ! Pourquoi ?
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