William dit :

Il a vraiment fallu que je me force pour écouter le podcast jusqu’au bout, pas par masochisme mais pour voir si à un moment vous alliez redresser la barre. Vous ne maitrisiez vraisemblablement pas assez le sujet et ça s’est entendu, à plusieurs reprises. Etant donné que mon but n’est pas de faire de la critique gratuite, je m’explique.

Vous avez donné de mauvaises informations :
- Arkedo n’a pas créé Soul Bubbles, ni Maken Sleep, mais Mekensleep.
- Le but du jeu ne The Path n’est pas de « mener des gamines vers la mort ».
- Recettear n’est pas « un RPG où on apprend des recettes dans un magasin de cuisine », mais un jeu dans lequel on tient un magasin pour aventuriers de jeux de rôle.
- Un développeur indé qui fait du flash et a un peu de succès ne gagne pas entre 1 million et 7 millions de dollars ! D’où sortent ces chiffres ?

Vous avez une vision étrange de la scène indépendante :
- Un developpeur indé n’utilise pas ses jeux pour en faire des vitrines et ainsi être embauché par un gros studio. Si tu es développeur indépendant, c’est bien souvent que tu l’as choisi et donc tu as plutôt envie d’y rester !
- Le rétrogaming n’a rien à voir avec le jeu indépendant (et encore moins Sonic 4 !).
- Tous les jeux dématérialisés ne sont pas des jeux indépendants.
- Les créateurs de jeux indépendants ne se forcent pas à innover et ne court pas après l’innovation.
- Les jeux étudiants ne font pas « de l’art pour faire de l’art » et quand même ça reste du jeu vidéo. Depuis quand un jeu barré ou « artistique » n’est pas un jeu vidéo ? Qui parmi vous peut dire ce qu’est ou ce que n’est pas un jeu vidéo ? Où est passé votre ouverture d’esprit ?

Vous dénigrez carrément certains jeux :
- Où voyez-vous que Limbo et Aquaria sont des jeux « snob » quand vos seuls arguments sont « il a des graphismes qui font pas envie » ou « la voix off débite des tas de conneries » ?
- Quels sont les titres indépendants « qui ont voulu faire comme les jeux AAA et se sont vautrés » ? Vous en parlez plusieurs fois mais aucun titre n’est cité, bizarrement.
- Pourquoi un jeu qui exploite une seule idée (et pas des dizaines) ne peut-il être un « gros jeu dans lequel on s’immerge » ? En quoi ça le rend moins intéressant qu’un autre ?

Tout de même, vous allez jusqu’à dire des auteurs de bédés indépendantes qu’on a l’impression qu’ils ne savent pas dessiner.
Et vous attendez la fin du podcast pour, en 5 minutes, citer quelques titres que vous n’approffondissez donc pas et que vous ne prenez même pas la peine de linker dans votre article.

Bref, tout ça pour dire que le sujet n’était pas vraiment maitrisé.

Guss (je n’ai rien contre toi) n’a de cesse de dire que lui ça ne t’intéresse pas ces petits jeux indépendants, qu’ils ne sont pas originaux et qu’ils repompent tout sur des jeux sortis il y a 20 ans. On peut bien exprimer son avis, mais quand en tant qu’animateur de podcast tes paroles sont plus entendues que celles des autres participants et ça m’a finalement donné l’impression que tu t’es senti obligé de faire un podcast sur le sujet sans vraiment en avoir très envie.

Dans le même style, quand Jarel recommande Aquaria pourquoi faut-il qu’on entende en fond Kalia descendre le jeu parce que « oh la la, les avis sont tranchés sur celui-là » comme si on n’avait pas le droit d’en parler à cause de ça ?

Je m’arrête là, vous aurez compris que j’ai vraiment été choqué par le ton de ce podcast. Trop souvent je vous ai trouvé imprécis voir négatifs.
Et je suis ouvert à la discussion, je le rappelle. Malgré les critiques, loin de moi l’idée de le faire gratuitement. Je respecte votre travail, les efforts que vous avez mis à faire ce podcast, mais j’ai été déçu… Et il fallait que je vous le dise.